Les boucs émissaires ne nous sont d’aucun secours
Violentes polémiques contre les pharmaciens qui se retrouvent à court de vaccin antigrippal. Il suffit de lire les commentaires dans la Dépêche du Midi du 29 octobre 2020 à ce sujet. Voir le lien ci-dessous.
Or les pharmaciens n'ont eu le droit de délivrer les vaccins antigrippaux que sur présentation d'un bon de la CPAM, signe de priorité : en dehors des personnes âgées, il s'agit de malades chroniques et de soignants. S'il est effectué en pharmacie, on est sûr que le vaccin a bien été administré. De plus, un vaccin ne rapporte que peu d'argent au pharmacien. La grippe, elle, est bien plus "juteuse".
Réfléchissons avant de juger. Ne cherchons pas les coupables là où ils ne se trouvent pas. Les boucs émissaires ne nous sont d’aucun secours.
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